1984 - Christian Sarron "Campione del mondo"

Au cours de cette fabuleuse saison 1984, qui comporte douze Grands Prix, Christian Sarron termine huit fois sur le podium. Il triomphe au GP d’Autriche (Salzburgring, 20 mai), au GP d’Allemagne (Nürburgring, 27 mai), et au GP d’Angleterre (Silverstone, 5 août), finit deuxième au GP d’Afrique du Sud (Kyalami, 23 mars) au GP d’Espagne (Jarama, 6 mai), au GP de Yougoslavie (Rijeka, 17 juin) et au GP de Suède (Anderstorp, 12 août). Ajoutez à ces résultats une troisième place au GP de Belgique (Spa-Francorchamps, 8 juillet) et vous avez les huit résultats qui permettent à Christian Sarron d’être Champion du Monde avec un total de 109 points. Il devance au classement Manfred Herweh (Real-Rotax) de 100 points et Carlos Lavado, le champion du monde 1983 sur Yamaha (77 points).

Les efforts de JCO et sa confiance dans le talent de son pilote, auxquels il faut ajouter celui de préparateur de Jacky Germain et de toute l’équipe qui suit le mondial sont, enfin, justement récompensés. Sarron est le troisième champion du monde moto français, après Patrick Pons (750 Yamaha en 1979) et J.L. Tournadre (250 Yamaha en 1982), et il l’est avec panache !

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Le "Grand Serge"

Serge Bacou crossman de talent aux sept titres de champion de France dans la discipline, est aussi capable de boucler un Dakar en se bagarrant pour la gagne, et d’être vainqueur de l’enduro du Touquet, du Rallye de l’Atlas ou du Supermotard de Carole. Vous avez dit éclectique ? Bacou aurait même pu gagner le Dakar 1981, sans une panne d’essence et trois heures perdues... Vainqueur du Rallye de l’Atlas en 1983 avec une XT600Z, Serge Bacou "remet le couvert" en 1984 et remporte de nouveau l’épreuve au guidon de cette "YZ/IT" 490.

Serge Bacou, "le grand Serge" comme on le surnomme du fait de son mètre quatre-vingt-trois et de son grand nez, incarne la gentillesse et le talent. C’est le 23 mai 1963 que Serge participe à sa première course de cross, puis il fait son chemin dans cette discipline en remportant, excusez du peu, sept titres de champion de France. Bacou est passionné par le sport moto et, après sa carrière en cross, il est lancé par Sonauto, dans l’aventure du Touquet, du Paris-Dakar et des courses de Supermotard.

Vainqueur en 1980 de l’enduro du Touquet, Bacou est aussi 1^er du premier supermotard de Carole en 1981 et deuxième la même année pour sa première participation au Paris Dakar avec sept victoires d’étapes. En 1982, il abandonne après s’être perdu, mais en ayant réalisé quelques exploits. Bacou est en effet vainqueur de l’étape Ouled DjellaHassi Messaoud en signant le meilleur temps dans la spéciale de 177 km entre Toggourt et Guerrara. Puis dans les étapes de Gao à Mopti (538 km), Mopti-Gao (800 km), Gao-Tombouctou (424 km), Serge est encore victorieux. En 1983, en finissant cinquième, Serge Bacou est le pilote du team Yamaha le mieux classé au final de cette édition 1983, après avoir réalisé quelques belles performances, à commencer par le prologue à Olivet qu’il "s’offre". Deuxième de la première spéciale algérienne, Bacou récidive entre Chirffa et Dirkou et gagne de nouveau entre Nara et Kiffa. L’année suivante, c’est en neuvième position que Serge figure au classement général en ayant, grâce à une neuvième place dans la spéciale de 553 km de l’étape Iferouane-Chirfa remportée par Vimond, pris la tête du général.

La moto qui gagne l’Atlas

Cette moto est réalisée sur la base d’une YZ 490. Elle est préparée spécialement pour le rallye raid avec, entre autres, un habillage spécifique composé d’un réservoir de grande capacité, d’une selle plus "confortable" et d’une plaque phare type enduro.

Cette Yamaha 490 s’illustre particulièrement au 3^e rallye de l’Atlas, épreuve qui se déroule au Maroc, aux mains de Serge Bacou, le grand vainqueur de l’épreuve devant Pierre-Marie Poli, sur une XT600 du team Sonauto.

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1984 en bref... en bref...

• Jean-Paul Mingels remporte le Supermotard de Carole devant Serge Bacou.
• 5e Superbiker de Carlsbad : victoire d'Eddie Lawson devant Broc Glover.
• 1er Super cross de Bercy : 3e place pour Ricky Johnson derrière O'Mara et Bailey.
• 1er Trophée cross 4 temps : victoire de Serge Bacou sur TT600.
• Carlqvist est 3e du Touquet.

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YAMAHA FJ1100

Avec les 125 chevaux développés par un quatre cylindres logé dans une partie-cycle rigoureuse au cadre "Lateral Frame Concept", la FJ1100 se taille vite une réputation de sportive dévoreuse de kilomètres.

Succès commercial, la très prisée FJ fait aussi le bonheur des side-caristes avec le Comet, puis le Mega Comet que lui attelle Jean-Claude Perrin (Side-Bike).

Bien campée sur ses pneus de 16 pouces , la FJ1100, d’un poids de 227 kg, possède un moteur quatre cylindres quatre temps de 1 097 cm³ de cylindrée, refroidi par air, qui développe une puissance de 125 ch à 9 000 tr/min et un couple de 9,2 kgm à 6 500 tr/min.

La FJ est aussi dotée d’un système anti-plongée sur la fourche avant.

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Commercialisation du premier Quad

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YAMAHA XJ600

Remplaçante de la vieillissante XJ 650 et de la moins performante XJ550 (56 ch), la 600 se veut plus moderne, plus légère de 18 kilos à sec, mais moins puissante d’un petit cheval que son illustre devancière, la XJ650.

Dotée d’un carénage tête de fourche identique à celui de la version XJ750 et d’un sabot "protecteur" carénant le bas moteur, le nouvelle 600 quatre cylindres de la marque aux diapasons séduit, tant par sa ligne à l’ensemble réservoir/selle/cache et dosseret, que par ses qualités dynamiques excellentes.

La XJ600 ne possède pas de transmission par cardan, contrairement à sa devancière la XJ650, mais une transmission par chaîne.

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Vimond Vice-champion 250

Jacky Vimond : termine la saison de motocross vice-champion du monde 250, derrière Kinigardner, et Super champion de France devant Fouchet.

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Eddie Lawson Champion du monde 500

Eddie Lawson gagne un nombre important de compétitions aux Etats-Unis avant de venir, à partir de 1983, courir les Grands Prix 500 sur une Yamaha.

Lawson est onze fois sur douze courses dans les points et par quatre fois sur le podium. En fin de saison 1983, Lawson est classé au général à une brillante quatrième place, derrière Mamola, Roberts et Spencer, le vainqueur.

En 1984, Lawson réalise une saison exceptionnelle au cours de laquelle il démontre sa régularité, son talent et sa science de la course. La saison comporte douze Grands Prix et Lawson figure à l’arrivée douze fois. Vainqueur de quatre GP et aussi quatre autres fois sur le podium, Eddie Lawson est titré avec 31 points d’avance sur Mamola.

Palmarès 1984 E. Lawson

 1^er à Kyalami, à Anderstorp, à Jarama et au Salzburgring ;
 2^e à Misano, au Nürburgring, au Castellet et à Silverstone ;
 3^e à Assen ;
 4^e à Rijeka, à Spa, au Mugello, à Hockenheim et au Mans ;

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Technique, Technique, Technique...

Les technologies YPVS, YEIS, YICS et YDIS de Yamaha...

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Technologie cinq soupapes

Cinq soupapes par cylindre, trois pour l’admission et deux pour l’échappement, soit un total de vingt soupapes, singularisent, tout comme son inclinaison, le moteur de la FZ750, de la concurrence.

Avec la présentation fin 1984 de la FZ750 à Cologne, Yamaha dévoile certes une superbe sportive, mais aussi et surtout son savoir-faire en matière technologique. Cette nouvelle moto est dotée d’un moteur conceptuellement novateur : inclinaison à 45° de son bloc cylindres/culasse, admission "rectiligne", position des carburateurs, adoption d’une culasse à cinq soupapes par cylindre et embiellage monté sur cinq paliers.

Considérée lors de sa commercialisation en 1985 comme un must dans sa catégorie, la FZ750 va aussi laisser dans l’histoire un nom, celui du type de son moteur, le premier d’une célèbre lignée "Génésis".

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Paris-Dakar 1984 : 18 XT sur 50 motos arrivées à Dakar

 Départ le 1^er janvier 1984 de Paris, Place de la Concorde.
 Arrivée le 20 janvier 1984 à Dakar sur le lac Rose.
 Pays étapes : France, Algérie, Niger, Haute-Volta, Côte d’Ivoire, Sierra Leone, Guinée, Sénégal.
 Pas de prologue (annulé) et journée de repos à Agadez.
 12 000 kilomètres sont parcourus, dont 5 882 km en spéciale.
 Sont à l’arrivée 163 concurrents sur 427 partants, dont 50 motos.
 Sur 50 motos arrivées à Dakar, 18 sont des Yamaha XT.

Pour l’équipe Yamaha, ce Paris-Dakar débute plutôt bien. Après la quatrième étape, Jacky Vimond pointe en tête au général devant Serge Bacou. Jean-Claude Olivier est 8^e avec la n° 80. Malheureusement, le 6 janvier, Vimond perd plus de trois heures à cause d’un problème de pointeau de carburateur. C’est sur les épaules de Serge Bacou et de Jean-Claude Olivier que reposent désormais les chances de victoire de Yamaha. Dans la spéciale de 553 km de l’étape Iferouane-Chirfa, remportée par Vimond, JCO termine 5^e et Bacou 9^e. Grâce à cette place, Bacou prend la tête du général. Puis au classement général à Dirkou, Jean-Claude Olivier, auteur d’une belle remontée, se trouve 3^e, alors que Bacou rétrograde. À Touba, Jean-Claude Olivier est redescendu 8^e, Vimond est remonté 12^e, mais il connaît de nouveaux problèmes et rechute au classement. Puis JCO gagne une place à Kissidougou et va encore en gagner une avant la fin du rallye, terminant ainsi à une brillante 6^e place au général… Et premier pilote Yamaha.

Si, au scratch, YAMAHA ne remporte pas cette édition 84, deux YAMAHA s’illustrent dans les catégories féminines et 125 cm³. Véronique Anquetil, numéro 75, se classe 15^e au scratch et remporte la catégorie féminine avec son XT600 Ténéré. Patrick Vallet termine 40^e au classement général et remporte la catégorie 125 cm³ au guidon de sa DT125LC, flanqué du numéro 2. C’est la première 125 à rallier l’arrivée classée ! Chapeau !

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Palmarès 1984