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Télécharger ce numéro au format pdf Numéro 22 - jeudi 22 septembre 2005 Accéder aux autres numéros

1985 - LE Paris-Dakar de JCO

- Départ le 1er janvier 1985 de Versailles et arrivée le 22 janvier 1985 à Dakar.
- Pays traversés : France, Algérie, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal.
- Prologue à Cergy-Pontoise.
- Jour de repos le 12 janvier à Agadez.
- 14 000 kilomètres sont parcourus dont 7 470 kilomètres en spéciale.
- 25 motos dont 7 Yamaha XT arrivent à Dakar.

Le Paris-Dakar est devenu une épreuve très médiatique qui attire de plus en plus de concurrents. Pilotes professionnels et amateurs sont nombreux au départ de cette 7e édition où l’on remarque aussi quelques "people" comme Albert de Monaco, sa soeur Caroline et son mari Stefano, Chantal Nobel, Michel Sardou, Daniel Balavoine…

Ils sont 550 concurrents qui rêvent de parcourir les 14 000 km qui mènent à Dakar… Mais seuls 146, dont 25 motards, iront au bout du rêve. Parmi eux, Jean-Claude Olivier, au guidon de sa XT 600 n° 80, réussit un Dakar d’exception. En terminant régulièrement un grand nombre d’étapes dans le top ten, avec en point d’orgue une splendide 2e place dans l’étape Dirkou-Agadez, Jean-Claude Olivier fait parler son expérience des rallyes-raids. Régulier, sachant attaquer quand il le faut, mais sans prendre le risque de trop qui peut tout faire basculer, JCO maîtrise sa course, son Dakar… Qu’il aurait même pu gagner… Une histoire de changement de cadre sur la BMW de Gaston Rahier, changement interdit… Mais comme le dit JCO, un Dakar se gagne sur le terrain, pas sur le tapis vert.

Bref, Jean-Claude Olivier réalise l’exploit dans ce difficile Dakar, à tel point que certains journalistes ironisent gentiment en lui demandant pourquoi il embauche des pilotes pour le team Sonauto Yamaha puisque, depuis deux ans, c’est lui qui termine le mieux classé des pilotes sur Yamaha …


Juin 1985 : GP de France à GIMONT

Jacky Vimond, vainqueur du premier GP 250 de l’année en Afrique du Sud, devient à Gimont le premier Français vainqueur du GP de France de motocross.

En bagarre pour le titre durant toute la saison, Jacky se "loupe" dans la dernière épreuve décisive pour l’attribution de la première place au général.

Kinigardner est de nouveau champion et Vimond une autre fois vice-champion.


1985 en bref... En bref...

  • Broc Glover gagne à Bercy, lors du supercross, la finale du second soir.
  • Vimond termine quatrième de l'enduro du Touquet et est sacré super champion de France de motocross.
  • Djerba 500 : Yamaha sur toutes les marches du podium avec Charbonnier, Leblanc et Bacou.
  • Thierry Charbonnier, vainqueur de la première épreuve du championnat de France d'enduro à Cauneille.
  • Lawson, vice-champion GP 500.

Supermotard "de Carole" en mars 1985

Jean-Claude Olivier sur sa Yamaha n°3, réalisée sur une base d’YZ490 et esthétiquement fruit du talent de Daynié, termine quatrième de la finale derrière Bacou et Mingels, eux aussi sur Yamaha.

Le vainqueur est Kent Howerton (Kawasaki), un pilote américain, moulte fois titré en motocross US, vainqueur du Superbiker en 1979 et en 1984 à Carlsbad.

À signaler pour le fun, la participation à cette épreuve de Gilles Husson sur une TZ350 pourvue d’un grand guidon et dépouillée de son carénage. Gilles réussira l’exploit de se qualifier pour la finale et terminera quatorzième sur vingt-deux pilotes classés.


24 heures du Mans ’85 : Rapicault, Espié et Foray sur le podium

C’est au guidon d’une Yamaha FZ750 équipée d’un moteur fourni par l’usine, que l’équipage engagé par Moto 2000, termine sur le podium de cette édition des 24 heures du Mans.

C’est en ayant parcouru 3 235 km, soit 25 km de moins que les deuxièmes classés, Moineau et Hubin (Suzuki SERT), que Thierry Rapicault, Thierry Espié et Jean Foray s’octroient cette superbe place. En ayant parcouru 762 tours à la moyenne de 134,8 km/h contre 781 pour les vainqueurs, Bertin, Millet et Guichon (Suzuki Marseille Moto), la FZ750 a démontré tout son potentiel pour sa première course.


1985 - Sarron et Roche : officiels Yamaha 500

Raymond Roche, troisième en 1984 du mondial 500, rejoint le clan Yamaha aux côtés de Christian Sarron et Eddie Lawson. Pour le premier GP, Lawson s’impose devant Spencer, le futur champion en 500 et en 250, tandis que Sarron se classe sixième. Roche, qui a perdu l’avant à environ 180 km/h, s’en tire avec un pied bien râpé. Au GP d’Espagne, Sarron monte sur le podium, précédé par Spencer et Lawson. Roche est cinquième derrière Gardner et devant De Radigues.

Mais le point d’orgue de la saison de Christian est à venir... Un certain 19 mai en Allemagne (encadré)... Sur sa lancée, Sarron finit cinquième en Italie, troisième en Autriche, cinquième en Yougoslavie et encore troisième à Spa. Puis vient le Grand Prix de France. Une nouvelle fois Sarron se "loupe" au départ et entame une remontée dont il a le secret. Il passe successivement Haslam, Lawson, Mamola, Roche, que dis-je, il passe, il "oublie", en effectuant les meilleurs tours en course (tour le plus rapide 1’33’’92), ses adversaires et revient une fois encore sur Spencer en tête. Un remake de la course d’Hockenheim ? Eh bien non, car Sarron se précipite un peu pour passer Spencer, alors qu’il est vraiment plus rapide, et "croise" les roues au freinage du garage bleu, devant une foule dépitée. En revanche, Roche réalise un exploit, après des places de septième en Italie, de sixième en Yougoslavie et de cinquième en Belgique, en terminant deuxième devant Mamola et Lawson. Sarron remonte sur le podium à Silverstone (troisième), avant d’être classé quatrième à Anderstorp et de chuter à Misano.

Christian est troisième du championnat du monde 500. Quant à Roche, sixième en Angleterre, huitième en Suède et quatrième à Misano, il est classé septième au championnat.

19 mai 1985 : Hockenheim

Le 19 mai 1985, sur le circuit de Hockenheim, Sarron... Fait un départ à la Sarron... Qui le voit pointer vingtième au premier virage, mais… il pleut. Sarron se lance alors dans une poursuite effrénée. Les trajectoires sont pures et Christian remonte un à un les adversaires qui le précèdent. Son rythme est supérieur à celui de tous les concurrents en piste.

Le "Petit Prince" de la pluie s’offre une fabuleuse remontée dont il a le secret. Christian est maintenant revenu derrière Spencer, en tête du Grand Prix. Et dans le Stadium du circuit d’Hockenheim, dans le virage qui précède la ligne droite des stands, Christian ne fait qu’une bouchée du pilote américain, avec un "extérieur" d’anthologie. C’est du grand, du très grand Christian Sarron qu’il est offert de voir ce jour-là. Et il passe la ligne en vainqueur, auteur d’une course devenue légendaire.


XT de 1981 à 1985 - Les monos "bleus" des hommes "bleus"


Supermotard "de Carole" en mars 1985

Jean-Claude Olivier - 1985

Jaky Vimond à Gimont - 1985

Affiche du Grand Prix de France 1985

Fiche Technique FZ750

Brochure FZ750

XT500 - 1981

XT 550 -1982

XT600 - 1984

XT600 - 1985

Numéro 22 - PDF (2,5 Mo)
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