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Télécharger ce numéro au format pdf Numéro 27 - lundi 19 décembre 2005 Accéder aux autres numéros

Champions du monde ’90 en GP 250 et 500

John Kocinski en GP 250

Kocinski débute en Grand Prix en 1988, en participant au GP de Suzuka et à son GP national à Laguna Seca. En 1989, John participe aux deux mêmes Grands Prix que l’année passée. Seule différence, il gagne deux fois... À Suzuka, il bat tout simplement le champion du monde en titre "Sito" Pons et, à Laguna Seca, il précède son compatriote Tom Filice. Les résultats de 1989 lui ont donné des idées et Kocinski décide de faire la totalité du championnat du monde. Chez lui à Laguna Seca, il atomise la concurrence pour gagner à l’arraché devant Cadalora en Espagne. En Italie, il écrase ses adversaires en franchissant la ligne avec plus de 14 secondes d’avance sur le deuxième.

La saison compte quinze GP et Kocinski va terminer neuf fois dans les points sur les onze courses restantes. Bilan : Kocinski est champion du Monde avec 223 points, devant Carlos Cardus, 208 points, et Luca Cadalora, 184 points. Pour une première saison en GP, c’est un coup de maître que réussit Kocinski. Tous les observateurs lui prédisent une grande carrière. Mais voilà, Kocinski a mauvais caractère, c’est le moins que l’on puisse dire, et cela va souvent lui nuire.

Wayne Rainey en GP 500

Après une saison en GP 250 en 1984 où il termine huitième du championnat, Rainey reste courir aux États-unis, avant de revenir participer aux GP500 en 1988 au guidon d’une Yamaha. Rainey démontre, dès sa première saison en 500, qu’il fait partie des "clients" de la catégorie. Rainey est un pilote fiable qui ne tombe quasiment jamais et qui possède une science de la course exceptionnelle. Sept fois sur le podium des quinze courses que compte le championnat, Rainey impressionne et, avec sa victoire à Donington lors de la douzième épreuve, Rainey termine troisième du championnat du monde. Et ce podium, Rainey ne va plus le quitter jusqu’en 1993.

En 1989, sur les quinze GP de la saison, Rainey est treize fois dans les points. Et pas n’importe quels points puisque ce sont ceux qui récompensent une place de troisième, de second ou de premier. Seul Lawson, quatorze fois dans les points et vainqueur de quatre Grands Prix, fait mieux et l’empêche pour 17,5 points d’être sacré champion du Monde. En 1990, Rainey est au sommet de son art. Vainqueur de sept Grands Prix, second de cinq autres et troisième de deux, il est sacré champion du Monde 500 pour la première fois de sa carrière. Son talent est immense et sa maîtrise d’une 500 exceptionnelle, tout comme sa régularité.

Christian Sarron


Paris-Dakar 1990

Le 12e Paris Dakar échappe à Yamaha qui termine avec Mas, Magnaldi, Pico et Picard respectivement deuxième, quatrième, cinquième et sixième. Orioli est le grand vainqueur sur Cagiva et De Petri est troisième sur la même moto.

Perterhansel a abandonné après une panne d’essence qui lui enlève toute chance de bien se classer. Ce résultat final fera dire à Jean-Claude Olivier : "Le Dakar, tout le monde sait le gagner. Il faut savoir le perdre."


Enduro du Touquet

En 1990, comme à son habitude, Sonauto Yamaha participe à l’épreuve du Touquet. Représentée par plusieurs motos et pilotes, dont cette YZ490 n°12 pilotée par Jean-Claude Olivier, l’équipe Sonauto Yamaha ne vient pas, comme par le passé, pour gagner, mais pour participer.

À l’arrivée, le meilleur pilote Yamaha est Yves Demaria qui termine sixième (premier 250) dans le même tour que le vainqueur, avec 12 tours bouclés. Jean-Paul Mingels, un des autres pilotes du team, vainqueur de l’épreuve en 1981, est 29e et Jean-Claude Olivier, qui vient désormais pour le sport, 39e avec 10 tours parcourus.


Yamaha N°1 des ventes en France


Stéphane PETERHANSEL : de victoire en victoire

Si Stéphane Perterhansel a dû abandonner dans le Dakar, en revanche par la suite, il collectionne les succès en signant sa première victoire dans le rallye de Tunisie où il s’impose de haute lutte, tout comme au Rallye de l’Atlas. Dans l’épreuve du Superbiker de Montlhéry, il réédite sa performance de 1989 en montant sur la plus haute marche du podium, tout comme lors du Trèfle Lorézien. Au Short Track de Paris, Stéphane n’est que deuxième, mais derrière un spécialiste du genre, l’Américain Aseltine. Bref, "Peter" envoie tous azimuts et s’impose comme le pilote le plus éclectique de l’hexagone.


Rallyes de Tunisie et de l’Atlas ’88 : deux victoires pour "Peter"

Cette YZE750 est, à la base, une des motos d’usine qui participent au Paris Dakar 1988. Modifiée pour participer au rallye de Tunisie et au rallye du Maroc (l’Atlas), elle s’illustre en 1990 en remportant les deux épreuves aux mains de Stéphane Peterhansel. Lors de la 9e édition de l’Atlas, Peterhansel gagne l’épreuve en 21h05’27 avec 19’23 d’avance sur Charbonnier (Kawasaki) et 19’27 sur Moralès (HVA). Son principal adversaire fut cependant Danny Laporte qui le devançait de 17 secondes à deux jours de l’arrivée. Mais le passage d’un oued, bien négocié par Stéphane, mit fin au rêve de victoire de Danny. Moto "noyée", il mit 30 mn pour la remettre en route, pendant que "Peter" filait vers la victoire.


Lawson et Taira... Et de trois aux 8 heures de Suzuka !

Après les victoires de 1987 et 1988 acquises dans la célèbre course d’endurance japonaise par Wimmer et Magee, puis Magee et Rainey, c’est le duo Eddie Lawson - quadruple champion du monde de vitesse 500 - Tadahiko Taira qui décroche la victoire avec une moto Yamaha.


YAMAHA TT et TT-R

Apparue en 1983, la première version TT de la XT600 Yamaha évolue d’année en année pour devenir TT600R en 1990. Au départ, version allégée de la XT, la TT se rapproche par la suite esthétiquement des YZ et leur emprunte même quelques éléments de partie-cycle comme la fourche (YZ490) ou la suspension monocross, pour ensuite devenir plus spécifiquement typée enduro avec la version R. Déclinées aussi en versions TT350 et 250, ces motos se taillent une excellente, réputation tant en utilisation compétition que loisirs, selon les versions et les modèles.


YAMAHA XT600E... E pour électrique

En 1990, la XT "2KF" continue sa carrière, mais une autre XT600 pourvue d’un démarreur électrique, et différente sur bien des points, est proposée aux clients : la XT600E. La XT600E est véritablement nouvelle et se rapproche plus dans son concept de la XTZ660, qui apparaît en 1991, que de la XT600 de 1989. La principale modification concerne la partie-cycle qui adopte un nouveau cadre qui reprend le principe du réservoir d’huile intégré dans sa poutre principale, comme au bon vieux temps de la XT500.

La XT est devenue citadine et routière, elle ne met que rarement ses pneus en "off-road". Pour preuve, la chasse est désormais de 116 mm et l’angle de chasse est de 63°, soit deux augmentations sensibles qui vont dans le sens de la stabilité à haute et moyenne vitesse. Proposée à moins de 30 000 F (4 500 €), la XT réalise un score de vente intéressant durant sa carrière, devançant même en 1992, de près de 600 exemplaires, le modèle le plus sophistiqué des XT, la XTZ660, avec 1 878 unités vendues contre 1 283 pour la XTZ 660.


YAMAHA FJ1200 ABS : une première pour une moto japonaise

Pour la première fois, une moto de série japonaise est dotée d’un système de freinage ABS. C’est sur la grande routière FJ1200 que Yamaha a décidé de monter ce système qui apporte un plus au niveau sécurité, en évitant le blocage de la roue, souvent source de chute, lors d’un freinage important.


1990 en bref...en bref...

- Joël Bontoux gagne le quad d’Or à Carole.
- Yves Demaria est champion de France de motocross 125 Inter.
- Fred Bolley est champion de France de SX.
- Rainey gagne le Guidon d’Or à Carole.
- De Petri remporte le rallye des Pharaons.



Gamme 1990 modèles homologués


Numéro 27 - PDF (1,3 Mo)

Gamme YAMAHA 1990 - PDF (3,7 Mo)

Christian Sarron (1990)

John Kocinski (1990)

Lawson (n°1) et Rayney (n°2) (1990)

YZ490 - Enduro du Touquet (1990)

YAMAHA YZE750T (1990)

YAMAHA TT350 (1990)

Moteur du TT350 (1990)

YAMAHA XT600E (1990)

Publicité YAMAHA (1990)
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