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Retour gagnant au Dakar pour Peterhansel et sa Yamaha
C’est au terme d’un périple de 10 109 km dont 5 725 km de spéciales que Peterhansel s’impose dans le "Granada - Dakar". Sur 166 concurrents au départ en Espagne, seuls 85 d’entre eux, dont 25 motards, rejoignent Dakar. Palmarès Yamaha
Absent de l’édition de 1994 pour cause de modification du règlement jugé inacceptable par JCO, le team YMF revient sur le Dakar en 1995 avec Stéphane Peterhansel, David Castera et Jean-Claude Olivier. De retour après six années "d’abstinence", JCO prend le départ avec une main gauche cassée 15 jours avant. On trouve aussi sur une Yamaha YMF Christian Sarron, qui participe pour la première fois à un Dakar. Pour cette édition, pas de round d’observation, les hostilités commencent dès le prologue où Kinigadner gagne devant "Peter" pour 48". C’est la grosse bagarre entre Kinigadner et Peterhansel qui chute deux fois dans la première spéciale africaine, mais ne perd que 1’17" sur "Kini". Dans la 2e étape, c’est de nouveau la poisse pour Stéphane qui casse son carter moteur sur une pierre. Heureusement, cet accident se produit près de l’arrivée et Stéphane ne perd que 10 min. Castera abandonne après la 3e étape et Sarron après la 4e. "Kini", en tête après six étapes, se fait passer au classement dans la 7e étape par Arcarons et Peterhansel. Le 13 janvier, en remportant magistralement la spéciale de 628 km entre Bakel et Labé, Peterhansel prend la tête du rallye. Peterhansel remet ainsi les pendules à l’heure après la pénalité de 10 mn prise le jour précédent (suite à la réclamation d’Arcarons), pour quelques coups de marteau - donnés avec un outil prêté par un autochtone (toute aide extérieure est interdite par le réglement) - sur un repose-pied. Peterhansel conserve ensuite la tête du rallye en signant deux splendides nouvelles victoires entre Labé-Tambacounda et Tambacounda-Dakar. JCO n°9 est 9e. Pas mal pour un retour, surtout avec sa blessure. Peterhansel surfe toujours sur la vague du succès Peterhansel, le grand vainqueur du Dakar, s’offre aussi pour le 10e anniversaire du Trèfle Lozérien la plus grosse part du gâteau. En championnat de France d’enduro Stéphane s’octroie un nouveau titre devant Esquirol. Lors de la Gilles Lalay Classic, Peter monte sur la troisième marche du podium. Bref, une fois encore, Stéphane Peterhansel fait étalage de toute sa classe. Bol d’Or : la n°4 sur la deuxième marche du podiumAprès la victoire de 1994, Yamaha Motor France est de nouveau présent pour l’édition 1995 avec deux équipages. La n°1 est confiée à Adrien Morillas, Chris Lindholm et à Jean-Marc Delétang (qui devait être sur la moto n°9), remplaçant de Nagaï décédé la semaine précédente à Assen, lors de la course de Superbike. Christian Sarron pressenti pour être sur la n°1, n’a pas désiré remplacer son ami japonais. En début de course, la lutte est serrée entre Morillas, Rymer (Kawa) et Morisson (Honda) et, à la fin de la première heure, c’est Morillas sur la Yamaha n°1 qui est en tête. Malheureusement, peu après 16 heures, Lindholm, qui vient de prendre son relais, chute sans gravité. Mais ce sont 3 tours de perdus et avec ceux-ci une part des espoirs de victoire. À 1 heure du matin, la Yamaha n°1 est pointée 3e à 4 tours du leader, la Kawasaki n°11. Au cours de la nuit, la Yamaha est en bagarre avec la Honda n°3 pour la deuxième place. La Yamaha et ses pilotes s’emparent de cette 2e place et ne vont plus la lâcher jusqu’au baisser du drapeau. La Yamaha n°1 termine à 8 tours du vainqueur, la Kawasaki n°11 de Rymer, D’orgeix et Battistini, et précède de 4 tours le 3e et le 4e qui sont séparés seulement de 5/10e de seconde sur la ligne après 24 heures de course.
Ci-dessus à gauche : Lindhom à gauche, Morillas au centre et Delétang terminent à une brillante deuxième place au Bol d’Or sur leur YZF du team YMF. À droite : Adrien Morillas : une belle attaque et un record en course du tour du circuit Paul Ricard de 5,8 km en 2’00"28 à 174,493 km/h de moyenne. Frédéric Bolley, 21 ans, s’offre une victoire au SX de BarcelonePalmarès F. BOLLEY
YAMAHA XJR1200Le fameux quatre-cylindres apparu sur la XS, puis sur les XJ et FJ poursuit, après avoir été amélioré au fil des ans, une brillante carrière sur la XJR1200. Gros roadster sportif, la nouvelle Yamaha est visuellement dans l’esprit des "Superbikes" des années 1970. Belle et bien équipée, elle séduit dès sa commercialisation une large clientèle. Yamaha Motor France organise aussi, avec ce modèle, une compétition de marque : la XJR Cup.
Lors de ce mémorable Enduro du Touquet 1995, Yamaha est à la fête : Jean-Paul Mingels réalise le "holeshot" et se présente en tête à l’entrée du goulet et Arnaud Demeester, WR250, remporte l’épreuve après une belle bagarre avec Belval et Hauquier. Exploit pour Peterhansel Peterhansel, avec sa 250, termine 16e au Touquet et réalise l’exploit de finir cette épreuve après avoir terminé la veille sur le podium (troisième) de la Gilles Lalay Classic, une des plus éprouvantes épreuves d’enduro qui soient. Gamme Sportives 1995
YAMAHA YZF750R
Comme il manquait un pilote, Jean-Marc Delétang, l’officiel Yamaha, a fait équipe avec Jean-Claude Olivier et Marc Unau... Souvenir inoubliable. Cette version de l’YZF a évolué, avec notamment : une suspension arrière Öhlins, un radiateur incurvé, une nouvelle cartographie de l’allumage, un capteur de position de la poignée de gaz (TPS)... 1995 en bref... En bref...Marine Jet
Grand Prix 250 et 500Yamaha monte sur le podium en championnat du monde de vitesse 250 et 500. Dans la catégorie quart de litre, Harada termine l’année sur la deuxième marche du podium derrière Massimiliano Biaggi (Aprilia). En 500, Luca Cadalora, deuxième en 1994, se trouve en fin d’année sur la troisième marche du podium final. Le Français Bernard Garcia termine onzième sur sa 500 ROC Yamaha.
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1er S Peterhansel XTZ850
