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1996 : une année particulièrement riche en nouveautésEn cette année 1996, Yamaha propose une refonte totale de sa TDM850 et cinq nouveautés importantes avec les modèles TRX850, YZF600R Thundercat, YZF1000R Thunderace, YP250 Majesty et SZR660. Le bicylindre TRX et le mono SZR vont connaître un succès d’estime, plus que commercial. Les deux nouvelles sportives YZF qui remplacent respectivement la FZR600 et la FZR1000 ne vont pas non plus connaître le succès escompté, principalement à cause d’un design novateur qui ne séduit pas les amoureux de motos sportives. Certes, les ventes sont bonnes, mais elle n’atteignent pas les premières places des FZR, comme par le passé.
YAMAHA TRX850 : une moto de caractère... Méconnue
Mais cela ne suffira pas pour faire d’elle une vraie rivale des motos équipées d’un V2 sportif, leader sur son créneau. Ceci étant, c’est une moto de caractère, fort agréable, au comportement sportif des plus sympathiques. YAMAHA WaveBlasterDepuis son lancement en 1993, le WaveBlaster n’a jamais été battu en IJSBA, ni dans la Busch World Cup. La première année, le WaveBlaster a aussi brillé dans la célèbre épreuve de l’île d’Oléron avec Joël Bontoux, Stéphane Peterhansel et Jean-Claude Olivier. YAMAHA TDM850 : complètement remaniéeYamaha décide de remanier en profondeur la TDM850 et le résultat est probant, tant sur le plan visuel avec le nouveau design, que sur le plan moteur, grâce en particulier au calage du vilebrequin à 270°. Ce type de calage permet au bicylindre parrallèle incliné sur l’avant de la TDM d’avoir un comportement moteur similaire à celui d’un bicylindre en V, fort prisé à cette époque. Yamaha améliore aussi la TDM avec le montage d’une nouvelle boîte de vitesses qui remplace celle critiquée, des premières versions. Les modifications judicieuses apportées à la TDM vont lui permettre d’entamer une deuxième carrière, qui perdure encore de nos jours. Très prisée, unique dans son concept toujours aussi novateur, la TDM s’est imposée au fil des ans comme une valeur sûre de la gamme Yamaha, et aussi comme une référence en matière de moto routière.
Gilles Lalay Classic : Charbonnel et Peterhansel portés par la foule
La Gilles Lalay Classic, organisée en hommage au pilote disparu, est la plus redoutable épreuve d’enduro qui soit. En l’absence d’Esquirol, ce sont Stéphane Peterhansel et Laurent Charbonnel qui sont les favoris désignés de l’épreuve. Dès la première grosse difficulté, le bourbier de Quenouille, la lutte entre les deux hommes commence pour se poursuivre tout au long du parcours et les voir arriver ensemble au pied de l’ultime et infernal obstacle, la fameuse côte du corbeau mort, baptisée ainsi parce que Gilles Lalay y avait trouvé un corbeau mort. Les deux hommes se présentent ensemble et s’attaquent à cette dernière montée, poussés, tirés par les centaines de spectateurs présents... Et à ce petit jeu, les supporters de Charbonnel sont les plus forts... Il franchit la ligne avec quelques mètres d’avance... Mais l’organisation crédite les deux compétiteurs du même temps de 5 h 18 min et 22 secondes et les fait monter ensemble sur la plus haute marche du podium. Vive le sport ! Arnaud Demeester : deuxième victoire au Touquet
Avec sa 250, à la vitesse de pointe inférieure à celle des 500, Demeester pointe quinzième au premier virage, et ce n’est qu’au quatrième tour, qu’il prend la tête de l’épreuve qui a vu passer en premier, au premier tour, Delépine puis, au deuxième et troisième, Jérôme Belval. Accentuant son avance, tour après tour, entre le cinquième et le huitième, Demeester voit cependant revenir Belval, à 52 secondes, au neuvième tour. Mais le Nordiste fait parler sa classe et son expérience. Il maintient l’écart, l’augmentant même pour passer la ligne d’arrivée, après douze tours d’une lutte acharnée, avec 1’ 23" d’avance. Quatrième victoire pour Orioli au Granada-Dakar
Dans l’étape Smara - Zouerat, Jean-Claude Olivier fait une chute spectaculaire à 130 km/h au km 328. Des vaguelettes de sable, de la poussière, un écart... Et JCO est rapatrié sanitaire en France, avec une clavicule cassée et sûrement en "flash back" les images de la chute d’André Malherbe (1988), assez similaire à la sienne mais tellement plus lourde de conséquences. Cette fois, même s’il a pris du plaisir en pilotant son XTZ850 avant sa chute, JCO décide de raccrocher. C’est son dernier Dakar. Un Grand Monsieur de l’histoire des rallyes raids, participant de la première heure à ce type d’épreuve, tire définitivement sa révérence au Dakar, des souvenirs plein la tête. Peterhansel abandonne aussi juste avant la journée de repos, sur "panne de moral". C’est donc sur Orioli, en tête de la course, que reposent les chances de victoire de Yamaha. Et l’Italien gère au mieux son avance, l’accroît même sur son principal rival Arcarons (KTM), en réalisant une superbe étape entre Labé et Tambacounda. C’est avec plus d’une heure d’avance sur le deuxième qu’Edi Orioli franchit la ligne d’arrivée à Dakar, une meute de quatre KTM aux trousses. Beau résultat et quatrième victoire pour Edi, qui égale le nombre de victoires de Stéphane Peterhansel. Quads en France : 10 ans déjà
Pratique, ce petit livre présente la gamme, annonce les manifestations sportives, donne l’adresse des circuits pour savoir où pratiquer et donne aussi la liste des randonnées ayant lieu sur notre territoire. Une vraie bible pour les "quadeurs".
1996 en bref... En bref...
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Demeester vainqueur de l’enduro des Baïnes.
