L'actu moto

Avec ses neuf participations au Dakar de 1979 à 1996, une seconde place au Dakar 1985, JCO s’est forgé une solide expérience du terrain. Avec beaucoup de compassion l’ancien pilote, fait part de ses interrogations.

« Je m’adresse tout d’abord aux concurrents affligés par une telle décision. Ils construisent leur rêve aux prix de sacrifices, d’efforts personnels et financiers depuis des mois. Ils en sont ainsi privés subitement. Je souhaite leur communiquer tout mon dépit et ma tristesse. Tous les participants du Dakar, combien de fois se sont-ils dit ; jamais plus ! Et puis le rêve repart… »

Y avait-il une autre alternative pour les organisateurs ?

« Pourquoi ne pas avoir évité le nord Mauritanien, lancé les spéciales, réduire la boucle pour que la course ait lieu malgré tout. Les compétiteurs auraient accepté la décision comme cela a été fait dans les dix dernières années. »

Qu’est ce qui a poussé les organisateurs à annuler la course subitement ? Si ce n’est assumer la sécurité des ses challengers.

« Alors que le gouvernement a clairement déconseillé le passage du rallye en Mauritanie, ASO n’avait pas d’autre alternative et ne pouvait courir un tel risque d’abord humain puis financier. Personne chez ASO, comme chez les concurrents, souhaiterait voir se reproduire les récentes tragédies.

Pour tous les concurrents, usine ou amateurs, les organisateurs, qui ont été touchés par cette décision, je leur adresse un grand message d’encouragement pour qu’il y ait un vrai 30^e Dakar. »

Jean-Claude Olivier - PDG Yamaha Motor France