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De ce fait, tout le monde est rentré à la maison, le cœur très lourd et envahi d’une immense déception. Comme celle dégagée par David Frétigné (Yamaha WR450F-Yamaha HFP Off-Road Ipone) qui venait de satisfaire aux vérifications administratives et techniques et dont la Yamaha 450 était rangée dans le parc fermé du Centre de Belém.

« Nous essayons de rester debout et de garder la tête haute, mais c’est dur ! », commente le pilote Yamaha Motor France Ipone en Championnat de France d’Enduro. « Tous ensembles à Lisbonne, nous nous sommes serrés les coudes maintenant seul, il faut gommer l’immense déception qui nous habite. Le Dakar est une épreuve qui n’a pas son pareil. On le prépare durant des mois voire, d’une année sur l’autre, en cherchant d’une part des partenaires et de l’autre, préparer non seulement la machine pour qu’elle soit fiable et endurante mais aussi travailler le physique avec la même rigueur. Si aujourd’hui, l’évidence est là, j’ai du mal à y croire et à l’admettre regardant non seulement mon cas mais aussi celui des pays africains qui se sentent abandonnés et vont avoir du mal à s’en relever car, leurs pertes économiques sont considérables. »

David Frétigné a créé sa propre structure « Dakar » avec trois Yamaha WR450F (pour Michel Marchini et Olivier Pain), un camion 6 roues motrices, un 4x4 d’assistance et cinq mécanos. Avec un plan d’investissement échelonné sur cinq ans, l’Aveyronnais se lançait dans l’aventure africaine pour la cinquième fois ayant pour objectif de gommer son abandon 2007 en rebondissant sur cette édition anniversaire, par un valeureux classement.

Sur info de Marie-France Estenave.