A domicile, Cristobal Guerrero (Yamaha WR450F-Yamaha Cepsa O.Pons Team) a décroché son premier podium de la saison en Enduro 2. L’Espagnol est l’homme le plus vite derrière l’épouvantail Johnny O’ ! Marc Germain (Yamaha WR250F-Yamaha Motor France Ipone), en revanche, quitte la péninsule ibérique avec un goût d’inachevé…
Avec plus de 6 000 spectateurs, le SUPER TEST a inauguré la première journée du GRAND PRIX AMV D’ESPAGNE, comptant pour la deuxième des huit épreuves du MAXXIS FIM WEC 2009. Organisé sur le tracé de l’Extreme Test, ce prologue s’est imposé comme un nouveau rendez vous du WEC. Les stars du World Enduro Championship abordent cet exercice nocturne avec de plus en plus d’intérêt. L’homme le plus rapide de la soirée est le spectaculaire Français Fabien PLANET. Il devance les spécialistes de l’Extrême Xavi GALINDO (ESP) et Mika AHOLA (SF).
Samedi 28 mars 2009 : Jour 1
Enduro 1
Cinq jours seulement après une ouverture portugaise rapide et usante, les pensionnaires du WEC ont découvert à Igualada un nouveau type de terrain, avec un format d’enduro plus traditionaliste. Les 3 boucles de 70 kilomètres ont conduit les pilotes à travers la montagne catalane, où ils ont disputé un Enduro Test exigeant, tantôt technique, tantôt roulant. La pluie est venue modifier le profil de la course à la mi-journée. Fort de son doublé portugais, Mika AHOLA (SF) en ENDURO 1 a retrouvé le terrain sur lequel il s’est entraîné pendant l’hiver. Mais il s’est heurté successivement à un Antoine MEO très volontaire, et un Simone ALBERGONI (ITA) très à l’aise sur ce terrain glissant. Au final, le Finlandais s’impose dans l’adversité avec 8.43 secondes d’avance sur l’Italien. Troisième, Méo a perdu du temps dans le piège de l’Extreme Test. Il devance de peu Thomas OLDRATI (ITA) et Fabien PLANET.
Enduro 2
Chez les ENDURO 2, en perdant du temps lors du Super Test, Juha SALMINEN (SF) a démarré la journée avec un retard qu’il n’est pas parvenu à combler, il termine 9e. Encore privé d’adversaire direct, Johnny AUBERT (FRA) n’a pas baissé son rythme pour autant. Afin d’anticiper l’arrivée de la pluie, le Français a attaqué dès les premières spéciales du matin. Son avance finale de 37 secondes lui permet de remporter la catégorie avec une certaine marge. Malgré un très bon début de course, Rodrig THAIN (FRA) a marqué le pas avec le changement de météo, il est sixième. Ce terrain plus glissant à la mi-journée a bénéficié à Cristobal Guerrero (Yamaha WR450F-Yamaha Cepsa O.Pons Team) deuxième et Bartosz OBLUCKI (POL) troisième.
Enduro 3
Au fil de la journée, la hiérarchie de l’ENDURO 3 n’a eu de cesse d’évoluer, et l’arrivée de la pluie est venue offrir un autre visage à la compétition. Dominateur sur le sec le matin, le héros national Ivan CERVANTES (ESP) a failli se faire voler la vedette en deuxième partie de journée par le Français Christophe NAMBOTIN, toujours rapide sur terrain gras, puis Sébastien GUILLAUME (FRA), parti avec du retard et une blessure au poignet contractée lors du prologue. Bénéficiant du caractère et de la vivacité de leurs machines 2 temps, les deux Français sont revenus sur l’Espagnol sous la pluie. Cervantes finit par s’imposer dans la toute dernière spéciale, avec 2.39 secondes d’avance sur Guillaume et 3.48 sur Nambotin. Le champion en titre, Samuli ARO (SF) s’est fait voler la quatrième place par Alessandro BOTTURI (ITA).
Enduro Junior
Malgré le changement de météo, Oriol MENA (ESP) s’est imposé en patron de la catégorie Junior, avec 4.60 secondes d’avance. Il a su se montrer solide face aux attaques d’adversaires plus pressants qu’une semaine auparavant. Dans des conditions techniques, Jérémy JOLY (FRA) prend la deuxième place, devançant les Espagnols Lorenzo SANTOLINO et Victor Guerrero Ruiz (Yamaha WR250F-Yamaha Cepsa O.Pons Team).
Notez qu’en prévision de l’apparition éventuelle d’une catégorie féminine la saison prochaine, la Française Ludivine PUY s’est courageusement mesurée aux monstres de l’Enduro 3. Si elle termine en fond de tableau, sa détermination a forcé l’admiration de l’ensemble des acteurs du MAXXIS FIM WEC.
Dimanche 29 mars 2009 : Jour 2
Après la pluie, le beau temps… Ou presque. Les stars du MAXXIS FIM WEC se sont attaquées à la deuxième journée du GRAND PRIX AMV D’ESPAGNE dans des conditions pluvieuses et grasses virant vers le beau temps en fin de course. Les équipes d’assistance ont eu beaucoup de travail à « décrotter » les motos, parfois chargées de plus de 20 kilos de boue. Cette météo changeante a offert une nouvelle hiérarchie de catégories, les vainqueurs du jour étant Simone Albergoni, Johnny Aubert, Ivan Cervantes et Oriol Mena.
Enduro 1
En ENDURO 1, la bonne opération du week-end est pour Simone ALBERGONI. Plus constant que ses adversaires dans les Extreme et Enduro Test, le petit prince de l’enduro italien a remporté son premier succès en 2009, avec 17.43 secondes d’avance sur le leader du championnat Mika AHOLA. Ceux qui ne connaissaient pas encore le talent d’Eero REMES en enduro l’ont découvert à l’occasion de cette deuxième journée de compétition. Alors que les spéciales devenaient de plus en plus glissantes, le « nouveau Juha » a pris les devants. Remes a simplement perdu du temps dans une Extreme Test très coûteuse, il est finalement quatrième. C’est Antoine MEO qui monte sur la troisième marche du podium, ses chronos s’améliorant avec un terrain plus sec en fin de journée.
Enduro 2
2 minutes, c’est l’écart record qu’a creusé Johnny AUBERT sur ses adversaires dans la catégorie ENDURO 2. Le Français fait une moisson de points lors de cette tournée ibérique, et si l’on compare ses temps aux autres catégories alors son hégémonie fait de lui le meilleur pilote du MAXXIS FIM WEC en ce début de saison. Derrière Aubert, l’ENDURO 2 reste passionnant. Joakim LJUNGGREN aime les épreuves techniques et physiques, il est logiquement deuxième de la catégorie. Touché au bas-ventre, Rodrig THAIN est allé chercher courageusement la troisième place devant Alessandro BELOMETTI. Après 3 manches décevantes, Juha SALMINEN intègre pour la première fois le top 5 des E2, il est cinquième.
Enduro 3
Il y a quelques années le pilotage dans la boue était l’une des faiblesses d’Ivan CERVANTES. Mais aujourd’hui sur ses terres l’Espagnol a démontré qu’il n’a plus rien à envier à personne. Dans l’adversité, Cervantes a décroché un nouveau succès avec 28 secondes d’avance. Mal parti dans les premières spéciales du matin, Samuli ARO s’est appuyé sur son expérience et ses qualités de ‘finisher’ pour s’adjuger la deuxième place de l’E3, aux dépens de >Christophe NAMBOTIN pour seulement 0.75 seconde. Le champion en titre reste du même coup au contact de l’Espagnol au général. Suivent Sébastien GUILLAUME et Marcus KEHR. David KNIGHT a beau faire rugir sa machine en spéciale, il récolte seulement la 6e place.
Enduro Junior
Quel que soit le type de terrain, Oriol MENA impressionne. Pour sa quatrième saison dans la catégorie JUNIOR, l’Espagnol enchaîne un quatrième succès consécutif. Derrière lui, avec de larges écarts, se positionnent Benoît Fortunato (Yamaha WR250F-HMC Yamaha Racing) et Victor Guerrero Ruiz (Yamaha WR250F-Yamaha Cepsa O.Pons Team). Lorenzo SANTOLINO a été contraint à l’abandon. À ce palmarès du jour, il faut ajouter la victoire de Johnny Aubert dans l’XTREME TEST AWARD, et le succès de Jonathan MANZI dans la FIM YOUTH CUP 125.
Bonjour à tous,
Nous voici en Espagne pour le deuxième volet du Championnat du Monde, une semaine après un Grand Prix du Portugal qui m’avait laissé sur ma faim. Une fois encore nous retrouvions la configuration classique : spéciale extrême, spéciale en ligne, spéciale banderolée et, pour la seconde fois de l’année un prologue comptant pour le classement du samedi avait lieu le vendredi soir. Cette fois-ci ce prologue était tracé sur une portion de la spéciale extrême, avec beaucoup de rondins et de pierriers. N’arrivant pas à me lâcher sur ce type de tracé, mon week-end a débuté sur un temps assez moyen.
Samedi - J1
Nous partons à froid sur la spéciale extrême et, toujours sur mes réserves, je ne parviens pas à intégrer le wagon de tête. La spéciale en ligne, dont le tracé me convient parfaitement, n’est pas chronométrée au premier tour. Mon deuxième chrono de la journée est donc dans la grande spéciale banderolée dans laquelle le faux rythme que j’ai pris en début de spéciale ne me permet pas d’obtenir un bon temps. Je n’arrive pas à m’exprimer pleinement sur les spéciales et ma première journée se conclue sur une septième place qui se transformera en 13e place après avoir reçu trois minutes de pénalités par le jury pour avoir mordu à l’extérieur du dernier pierrier de la spéciale extrême.
Dimanche - J2
Inutile de préciser que mon classement de la veille ne m’a pas affûté le moral mais je me force à aborder cette seconde journée en oubliant ma contre-performance. Mon pilotage dans la spéciale extrême n’évolue pas, je reste loin des leaders en revanche mes temps dans les deux autres spéciales s’améliorent très nettement. La pluie a détrempée le terrain, la banderolée est quasiment impraticable. Je réalise deux très bons temps dans la spéciale en ligne malgré un chute à chaque passage. Même si cela ne me permet pas de rattraper le temps perdu dans l’extrême je reprends du moral. Je termine même ma journée sur un bon temps dans l’extrême mais j’arrive un peu après la bataille et mon regain de confiance sur le tard ne me permet pas de faire mieux que sixième.
Inutile de préciser que mon week-end ne me donne pas matière à être satisfait. Le niveau est encore plus élevé qu’en 2008 et pour occuper la tête du classement il faut piloter à 110% en étant confiant et détendu sur la moto. Dans quelques semaines nous serons en Sardaigne pour le Grand Prix d’Italie, je vais faire mon maximum pour aborder cette épreuve sereinement. A l’issue de cette course je verrai dans quelle direction il faudra avancer. Entre temps, j’ai une classique au programme, la Grappe de Cyrano, une bonne opportunité pour retrouver mon pilotage naturel.
Merci à tous, A très bientôt,
Jour 1
Enduro 1
Enduro 2
Enduro 3
Enduro Junior
Jour 2
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Enduro Junior
Championnat provisoires
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Enduro Junior
Sur info de Alain Blanchard (ABC Communication)