Nous utilisons des cookies afin de mieux comprendre les attentes de nos visiteurs et ainsi améliorer notre site, nos produits, nos services et nos actions marketing.

Si vous ne modifiez pas les réglages relatifs aux cookies, nous considérerons que vous acceptez tous les cookies du site Yamaha. Vous pouvez modifier vos réglages relatifs aux cookies à tout moment. Pour en savoir plus sur les cookies que nous utilisons, consultez la page « Comment Yamaha utilise les cookies ? » du site Yamaha.

 

Interview de David Frétigné (Yamaha WR450F 2x2 - Yamaha Motor France Ipone)

 
 

Le retour de Yamaha Motor France sur le Dakar à été salué unanimement par la presse et le public. Au guidon de sa Yamaha WR450F 2x2 - Yamaha Motor France Ipone, David Frétigné - qui débutait dans la célèbre épreuve africaine - a atteint ses objectifs : deux victoires en Europe (Narbonne et Castillon) et dans la 13e étape à Ayoûn El’Altroûs en Mauritanie. Le bilan est d’autant positif que la "révolutionnaire" Yamaha à deux roues motrices termine à la 7e place du général, empochant du même coup la victoire en catégorie SuperProduction 450.

Interview de David Frétigné (Yamaha WR450F 2x2 - Yamaha Motor France Ipone) Interview de David Frétigné (Yamaha WR450F 2x2 - Yamaha Motor France Ipone) Interview de David Frétigné (Yamaha WR450F 2x2 - Yamaha Motor France Ipone)

Entre la fin du Dakar et la première course du Championnat de France Off Road à Hossegor ce week-end, David sera resté chez lui à Villefranche-de-Rouergue que quatre jours. Quatre jours en famille entrecoupés par de nombreuses sollicitations...

David Frétigné revient avec toute sa gentillesse habituelle sur les temps forts de sa première aventure sur l’épreuve initiée par Thierry Sabine : le Dakar !

Quelle image forte gardes tu de ton premier Dakar ?

David Frétigné : « C’est l’enthousiasme de la population des pays que l’on a traversé. De Clermont-Ferrant à Dakar. Ça fait bizarre de traverser ces villages et tu as l’impression que la population locale nous prend pour des extra-terrestres. Ça fait chaud au cœur de voir ces enfants sur le bord de la route, c’est vraiment impressionnant. »

Quelles sensations ?

David Frétigné : « Humainement, j’ai vécu des moments très forts et des sensations incontrôlables. Tu vois, j’ai pleuré sur ma moto, j’ai eu peur aussi et c’est çà qui est fabuleux car ce sont des réactions très naturelles. J’avais jamais ressenti des pareilles choses avant. »

Physiquement, tu gardes des traces de ta course ?

David Frétigné : « Physiquement, j’ai encore mal à la suite de la chute dans la dernière spéciale sur le Lac Rose. J’ai encore des douleurs au thorax. Je me suis abîmé une cote et les ligaments de la clavicule. C’est pas très grave mais ça reste gênant. Je suis assez surpris de n’avoir perdu que deux kilos en 20 jours de course. Ce qui m’a le plus gêné, ce sont les premières étapes africaines où j’ai pas pu dormir. Après, j’ai pris le rythme et je me suis organisé. À la fin des étapes, je n’avais qu’une seule envie c’était de manger, boire et bien dormir.

Je roule ce week-end à Hossegor pour la première manche du Championnat de France Off Road et j’espère que ça ira quand même. Je suis désolé pour mes fans qui m’attendaient au Guidon d’Or à Bercy. En plus, je n’ai pas essayé ma moto donc je préfère faire l’impasse cette année. Le Championnat démarre déjà. »

Tu étais pressé de revoir ta famille ?

David Frétigné : « C’est clair ! À mon retour de Dakar, j’ai retrouvé tout ceux que j’aime. À commencer par ma petite famille. Ma fille avait beaucoup changé. Elle était vraiment heureuse de me voir et elle m’a posé un milliard de questions. Jeudi après-midi, à la demande de la directrice de l’école, je suis passé rendre visite aux enfants de sa classe. Tu ne me croiras pas mais ils avaient tous préparé des questions et j’ai passé 1h30 avec eux à répondre aux questions des enfants. C’était rigolo et génial. Ça me faisait franchement plaisir. Tu sais, on a tous été gosse et j’étais en admiration devant les pilotes qui ne me le rendait pas. Je ne voudrais surtout pas leur ressembler et dès que j’ai un peu de temps, je ne me gêne pas pour leur raconter des petites histoires. Ils ont suivi la course sur Internet. Vu les pays que l’on traversait et appris beaucoup de choses. La plupart des questions tournaient autour de mon rêve. Si j’ai eu peur dans le désert. Combien de pays traversés. Si j’avais vu des animaux. Comment sont les enfants africains. Je leur ai répondu qu’ils avaient beaucoup de chances d’aller à l’école. Les enfants là bas sont au bord de la piste. Ils n’ont rien et ils sont pieds nus. Ils n’ont pas la télé non plus. Je pense que ça leur a permis de temporiser un peu sur leurs petites malheurs. »

Il y aura t-il d’autres Dakar ?

David Frétigné : « C’est sûr et je pense au prochain. Je suis content de la réaction de Jean-Claude Olivier. À l’arrivée, il m’a beaucoup ému. On a beaucoup parlé ensemble. Il m’a fait plaisir en me donnant carte blanche pour mon premier Dakar et je lui ai fait plaisir en terminant au Lac Rose avec la nouvelle Yamaha WR450F 2x2. J’ai pu me faire une véritable idée de la course et je vais tout mettre en œuvre pour y retourner. Je pense déjà à ce dont j’aurai besoin. À tout ce que j’ai vu sur place. J’espère que Yamaha sera partant pour une nouvelle aventure. On attend la nouvelle réglementation dans l’espoir qu’elle intègre les 450 avec plus d’équilibre. En tout cas merci à tous pour avoir cru en moi... »

 

Tous les articles Dakar 2004

Haut de la page
yamaha-community.fr : contribuez, partagez, réagissez ! Rejoignez-nous sur Facebook L'utilisation du biocarburant SP95-E10

À lire sur Yamaha Community...

 

youtube.com/YamahaMotorFrVidéos