Maverick Viñales (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) a offert à Yamaha la 500e victoire en GP de la marque aux Trois Diapasons.
Maverick Vinales (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) a triomphé au Grand Prix de France 2017. À l’issue d’une course riche en émotion, l’Espagnol signait le 500e succès Yamaha devant le Français Johann Zarco (Yamaha YZR-M1-Monter Yamaha Tech3).
Qualifié en 3e position, Johann Zarco (Yamaha YZR-M1-Monter Yamaha Tech3) s’est emparé du commandement à la première chicane devant Maverick Vinales (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) et Valentino Rossi (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube). Chaussé de pneus tendres, le double Champion du Monde Moto2 imprimait son rythme en se mettant à l’abri des deux officiels Yamaha à une demi-seconde.
Marc Márquez se plaçait en embuscade en quatrième position. L’Espagnol établissait le meilleur temps de la course au 5e passage tout en revenant sur les leaders. Le tour suivant, Maverick Vinales (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) portait une attaque sur Johann Zarco (Yamaha YZR-M1-Monter Yamaha Tech3) pour reprendre l’avantage. Cette passe d’armes profitait à Valentino Rossi (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) et Marquez tandis que Cal Crutchlow (LCR) essayait de renouer le contact accompagné d’Andrea Dovizioso et de Dani Pedrosa, lequel s’élançait de la 13e place sur la grille de départ.
À la mi-course, Johann Zarco (Yamaha YZR-M1-Monter Yamaha Tech3) se maintenait au 2e rang à quelques encablures de Maverick Vinales (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) qui n’arrivait pas à creuser l’écart. Le Français réussissait même à contenir les assauts de Valentino Rossi (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) qui se retrouvait alors sous la menace de Márquez, qui partira finalement à la faute à 11 tours de l’arrivée.
Profitant de son pneu arrière médium, Valentino Rossi (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) prenait l’ascendant sur Johann Zarco (Yamaha YZR-M1-Monter Yamaha Tech3) à l’entame des six derniers tours. Le pilote tricolore ne parviendra pas à répliquer, mais s’offrait son tout premier podium en catégorie reine sur ses terres. Il succédait ainsi à Christian Sarron sur une Yamaha qui avait réussi cet exploit en 1988 au Castellet.
Deuxième, Valentino Rossi (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) comblait rapidement l’écart sur Maverick Vinales (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube). Le nonuple Champion du Monde s’emparait de la tête, mais l’Espagnol ne s’avouait pas vaincu. Il profitait d’abord d’une première erreur de son coéquipier qui se faisait finalement piéger dans la dernière boucle aux "S" Bleus.
Vainqueur haut la main à Jerez, Pedrosa terminait sur le podium au terme d’une lutte au coude-à-coude face à Dovizioso et Crutchlow. Après un week-end en demi-teinte, Jorge Lorenzo héritait de la sixième place au passage sous le drapeau à damier. Huitième, Jack Miller (EG 0,0 Marc VDS), victime d’une lourde chute samedi, terminait devant Loris Baz (Reale Avintia), lequel se plaçait au 9e rang. Andrea Iannone était en 10e position.
Remplaçant d’Álex Rins, Sylvain Guintoli récupérait le point de la 15e sur ses terres derrière Sam Lowes (Racing Team Gresini) et Bradley Smith (Red Bull Factory Racing).
Parmi les autres abandons à déplorer, ceux d’Álvaro Bautista (Pull & Bear Aspar Team) et de son coéquipier Karel Abraham ou encore du duo de l’équipe Octo Pramac Racing, Scott Redding et Danilo Petrucci.
En quittant Le Mans, Maverick Vinales (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube) reprenait les commandes du Championnat devant Pedrosa et Valentino Rossi (Yamaha YZR-M1-Movistar Yamaha Factory Racing Yamalube).
Joan Mir (Leopard Racing), 8e sur la grille, a renoué avec la victoire au Grand Prix de France ; une épreuve riche en rebondissements qui fut interrompue au deuxième tour.
Tatsuki Suzuki (SIC58 Squadra Corse), Adam Norrodin (SIC Racing Team), Lorenzo Dalla Porta (Aspar Moto3) et Jakub Kornfeil (MC Saxoprint) partaient à la faute dans la première chicane. Le Tchèque et le Malaisien parvenaient toutefois à reprendre le guidon de leur machine.
Au passage suivant, survenaient les chutes d’une dizaine de pilotes comprenant notamment Romano Fenati et Jules Danilo (Marinelli Rivacold Snipers), Jorge Martín (Del Conca Gresini Racing Moto3), Mir, Arón Canet, Enea Bastianini (Estrella Galicia 0,0) ou encore Andrea Migno et son coéquipier Nicolò Bulega (Sky Racing Team VR46) et Nicolò Antonelli (Red Bull KTM Ajo) ; heureusement sans conséquence dramatique pour l’ensemble des concurrents.
Cet incident jamais vu entraîna toutefois la levée du drapeau rouge afin de procéder à un nettoyage de la piste. De nouveau en pole position pour une seconde course ramenée à 16 tours, Martín virait en tête devant Fenati. Le pilote transalpin s’emparait néanmoins du commandement à l’entame du deuxième tour.
Auteur d’un second départ plus discret, Mir remontait dans la hiérarchie pour se hisser au 3e rang. Alors qu’il revenait sur Martín, lequel partait à la faute dans la courbe de La Chapelle, laissant le champ libre à Fenati.
À 9 tours du drapeau à damier, l’Italien cédait sous la pression et commettait l’irréparable en tombant au virage du Musée. Mir se retrouvait alors en tête, avec un boulevard d’avance sur le peloton des poursuivants mené par Darryn Binder (Platinum Bay Real Estate) et son coéquipier Marcos Ramírez. Ces derniers ont livrés un combat à couteaux tirés face à Fabio Di Giannantonio (Del Conca Gresini Racing Moto3). Juanfran Guevara (RBA BOE Racing Team), Canet, Bastianini et Danilo se positionnaient en embuscade.
Binder se faisait piéger dans la dernière boucle, Canet et Di Gianntonio complétaient alors le podium. Ramírez s’est brillamment défendu en s’assurant les points de la quatrième place tandis que Guevara terminait cinquième. Qualifié 16e, Danilo s’adjugeait quant à lui la septième place derrière Bastianini. Danny Kent (Red Bull Ajo), en wildcard ce week-end, finissait 10e derrière son coéquipier Bo Bendsneyder et Migno.
Bulega, qui avait réussi à repartir malgré sa lourde chute, achevait la course au 17e rang derrière Livio Loi (Leopard Racing).
Auteur d’un excellent départ depuis la première ligne, Franco Morbidelli (EG 0,0 Marc VDS) prenait le commandement de la course au premier passage devant Tom Lüthi (CarXpert Interwetten). Les deux pilotes n’ont pas tardé à imprimer leur rythme tandis qu’Álex Márquez (EG 0,0 Marc VDS) entamait sa remontée depuis la sixième place sur la grille. Blessé au pied, l’Espagnol profitait de la passe d’armes entre les deux leaders pour s’en rapprocher.
Francesco Bagnaia (Sky Racing Team VR46), qui s’était offert son premier podium en catégorie intermédiaire à Jerez, restait quant à lui dans son sillage accompagné de Mattia Pasini (Italtrans Racing), lequel pointait au cinquième rang après avoir gagné son duel face à Lorenzo Baldassarri (Forward Racing Team), qui se fera piéger quelques tours plus tard.
Passé la mi-course, Morbidelli haussait le ton en battant le record du tour, mais c’était sans compter sur Bagnaia qui parvenait à empêcher son compatriote de prendre le large. Morbidelli réussissait toutefois à se tenir hors de portée du rookie jusqu’à la victoire. Les deux pilotes réalisaient le premier doublé italien de l’histoire en Moto2.
Au terme d’une lutte au coude-à-coude, Lüthi complétait le podium alors que Márquez se positionnait quatrième, malgré la douleur. Cinquième, Pasini achevait l’épreuve loin devant Aegerter, Takaaki Nakagami (Idemitsu Team Asia) et Simone Corsi (Speed Up Racing). Xavi Vierge (Tech3 Racing) plaçait quant à lui sa Tech3 au neuvième rang, suivi de Yonny Hernández (AGR Team).
Luca Marini (Forward Racing Team), qui s’était qualifié 4e, est tout comme son coéquipier, parti à la faute - sa première chute de la saison.
Après un début de week-end délicat sur ses terres, Fabio Quartararo (Pons HP 40), 20e sur la grille, franchissait la ligne d’arrivée en 18e position. Il finissait derrière Miguel Oliveira (Red Bull Ajo) qui pour la première fois d’année, ne marquait pas de points.
Prochaine épreuve, le 4 juin pour le GP d’Italie au Mugello (6/18).
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