1959 - YDS-1 : S pour sport
- YAMAHA YDS-1 (1959)
|
- YAMAHA YDS-1 (1959)
|
Le bureau de style japonais GK design collabore pour la première fois avec Yamaha. Le résultat s’avère positif à souhait. L’accueil chaleureux fait à la première réalisation de GK design, l’YDS, est indéniable et met en avant le choix judicieux des lignes de la nouvelle Yamaha.
La Yamaha YDS-1 marque le point de départ d’une nouvelle esthétique des motos Yamaha avec sa ligne novatrice. Le succès de la YDS-1 est immédiat car les performances du bicylindre 2 temps de 246 cm³ sont à la hauteur du design. Avec ses 20 ch à 7 500 tr/min et sa vitesse de pointe de près de 150 km/h, la YDS-1 impressionne.
Devenue YDS-2 en 1962 puis YDS-3 avec l’Autolube en 1964, cette série de motos Yamaha a fortement contribué à l’expansion de la marque. Le succès de la YDS-1 est tel qu’il influe sur la société même et que le capital de Yamaha Motor Co Ltd est porté de 200 000 dollars à la somme de 1 000 000 de dollars.
Après la YDS-3, des versions 5 et 6 sont réalisées. Cette dernière, la YDS-6, est assez éloignée de la version première tout au moins sur le plan moteur avec ses cylindres et ses culasses en aluminium : exit la fonte. La carrière de la YDS-6, dernière de la série YDS à avoir quelques similitudes esthétiques avec celle de 1959, s’arrête avec la fin de la décennie qui voit l’arrivée de la fameuse et esthétiquement différente DS7.
1961 - Yamaha sur les tablettes du championnat du monde de vitesse
- Fumio Ito
Dès 1958, le nom de Yamaha figure au départ d’épreuves américaines, et en 1960 au Tourist Trophy, mais c’est en 1961 que le nom de la marque aux trois diapasons apparaît pour la première fois au classement d’un championnat du monde moto.
En effet, grâce au talent de Fumio Ito, le nom Yamaha figure au 9e rang du classement final du championnat 250. Ito termine 6e du TT et du GP de Hollande, 5e du GP de Belgique et 4e du GP d’Argentine.
Cette même année, un autre pilote, Yoshikazu Sunako, est classé sur une Yamaha à la 19e place avec 1 point.
1960-64 - Évolution des modèles
Yamaha continue d’améliorer sa 250 bicylindre sport qui prend l’appellation d’YDS-2. Fort similaire à l’YDS-1 de 1959, cette version est légèrement plus puissante. Yamaha propose aussi l’YD-3 qui est la troisième version de la moins sportive YD.
Les lettres et les chiffres désignant les différents modèles de la marque signifient Yamaha pour le Y, 125 pour A, 250 pour D et 175 pour C. Le chiffre est représentatif de la version du modèle concerné. Le S des YDS désigne quant à lui les versions sportives.
YAMAHA YD-3 (1960) | YAMAHA YDS-2 (1962) | YAMAHA YDS-3 (1964) | YAMAHA YA-6 (1964) |
1960 - La 250 YD-3 bicylindre possède la particularité d’avoir une alimentation assurée par un seul carburateur. La puissance de son moteur est de 19 chevaux, son poids de 140 kg et sa vitesse de 125 km/h.
1962 - Cette moto l’YDS-2 est une version légèrement améliorée de la 250 bicylindre YDS-1. Son moteur gagne en vigueur et en puissance.
1964 - Nouveau frein avant et surtout graissage séparé "Autolube" caractérise la version YDS-3 de ses devancières. Cadre en tôle emboutie, graissage séparé, selle biplace et petit moteur vigoureux pour l’YA-6 qui s’avère agréablement proportionnée.
1960 - Premiers scooters
- SC-1 le premier scooter YAMAHA (1960)
Le scooter Yamaha SC-1 à la ligne atypique est équipé d’une monocoque en plastique et possède un convertisseur de couple. Ce premier scooter produit par Yamaha est fabriqué à partir de 1960.
Un autre produit dit scooter, le MF-1, est aussi commercialisé en 1960. Cumulant l’habillage "scooter" et les grandes roues type cyclomoteur, le MF-1 est un véhicule précurseur dans son domaine.
Baptisé scooter, le MF-1 est pourtant esthétiquement plus par concept dans l’esprit cyclomoteur.
7 juillet 1963 - Première victoire en Grand Prix
En pilotant magistralement sa RD56, Fumio Ito se classe deuxième au TT, aux grands prix de Hollande et du Japon, et en Belgique à Spa, il offre sa première victoire en Grand Prix à Yamaha.
Cylindre quatre transferts, dont deux en position arrière pour "mieux" terminer la phase de balayage, et piston avec segment plat pour la RD56, la première moto de compétition qui permet à Yamaha de figurer au championnat du monde 250 de 1963.
1964 - Premier titre de champion du monde avec Phil Read
- Phil READ au guidon de sa RD56 (1965)
En 1963, Yamaha confie une 250 pour le dernier GP de l’année au Japon à Phil Read. Avec cette machine, il finit troisième du GP. Yamaha renouvelle sa confiance à Read, qui fait parler son talent au guidon de la 250 en s’imposant dans la troisième manche du championnat du monde sur le circuit français de Clermont-Ferrand, après une place de troisième en Espagne.
Toute la saison, la lutte est intense entre Redman (Honda) et Phil Read. En fin d’année, au total des points bruts, Redman possède 58 points et Read 50. Mais seuls les six meilleurs résultats sont pris en compte, et Read vainqueur de quatre des cinq derniers GP bat Redman (3 victoires) avec un total de 46 points retenus contre 42 pour le Rhodésien.
- YAMAHA RD56 (1965)
C’est le premier titre de Champion du Monde de Phil Read, mais c’est aussi la première fois qu’une moto japonaise est championne du monde et, de plus, avec un moteur deux temps (encore une première).
C’est la consécration pour Yamaha et Phil Read qui sont champions du monde de la catégorie 250 avec la RD56.
- Grand Prix d’Allemagne (1964) - Au premier plan T J HASEGAWA concepteur de la RD56
© 2005-2006 YAMAHA Motor France - Droits de reproduction et de diffusion réservés