Revivez 50 ans d'histoire, de passion et de technologie

Chaque semaine retrouvez l’histoire de Yamaha depuis 1955 : les hommes, les machines, la technologie, la compétition...

Télécharger ce numéro au format pdf Numéro 3 - mercredi 23 février 2005 Accéder aux autres numéros

1947 - Auguste Veuillet crée les Éts Sonauto

La fantastique histoire de Yamaha en France est indissociable de la carrière professionnelle d’un homme atypique, au caractère affirmé, Jean-Claude Olivier. Mais avant lui, un autre homme est à l’origine de la distribution des Yamaha en France. Tout commence avec la création par Auguste Veuillet d’un établissement spécialisé dans la vente des automobiles de luxe, qui devient en juillet 1947 Sonauto.

En 1950, il achète la première Porsche "française". Contact lié avec Ferdinand Porsche au salon de Paris, est décidée une participation aux 24 heures du Mans. Une victoire de classe récompense l’entreprise, victoire que malheureusement Ferdinand Porsche, décédé en janvier 1951, ne peut savourer. Mais de cette aventure naît une franche confiance avec Ferry Porsche et Auguste Veuillet obtient la distribution des automobiles Porsche pour la France.

La société s’agrandit et déménage rue Paul-Valéry, Porte des Ternes. Auguste Veuillet, véritable passionné de compétition, s’illustre aussi en 1955 aux 24 heures de Paris, associé à un pilote émérite, Gonzague Olivier, père de Jean-Claude, sur une Porsche spider en remportant l’épreuve. Cette relation entre les deux hommes, Auguste et Gonzague, permettra dix ans plus tard au jeune Jean-Claude Olivier de faire un stage chez Sonauto... Le début d’une fabuleuse histoire.


1965 - Création d’un département moto chez Sonauto

Monsieur Veuillet s’intéresse aussi au marché du deux-roues et, en 1964, décide de distribuer en France des motos fabriquées au pays du Soleil Levant et qui portent le nom de Yamaha. Et c’est au jeune stagiaire Jean-Claude Olivier, qui rêve de devenir pilote comme son père Gonzague, qu’est confiée la responsabilité d’établir un plan de "bataille" pour distribuer les produits.

Parmi les propositions faites par Jean-Claude Olivier, est retenue celle consistant à sillonner la France avec une camionnette, dans laquelle sont logés les quatre modèles de la gamme importée : un 50, un 80, une 125 et une 250 bicylindre. Pour séduire les revendeurs potentiels, la méthode est simple : les motos sont présentées et surtout mises à leur disposition pour essais.

La création effective du département moto chez Sonauto remonte au mois de septembre 1965. Après une mise en route rapide de celui-ci, Jean-Claude Olivier démarre l’aventure Yamaha en France avec quatre représentants, Messieurs Arliguie, Cougourdan, Flamand et Koehl.

Les qualités des motos sont rapidement reconnues et, dès la première année complète, 117 machines sont vendues. Les années suivantes connaissent une forte croissance : 330 ventes, 550 et passer le cap des 1000 ventes en 1969. Les points de vente augmentent eux aussi régulièrement, et leur nombre passe de 28 la première année à rapidement plus de cent.


Sonauto... Un peu d’histoire

Ce rare fascicule d’époque retrace l’histoire de Saône Auto devenu Sonauto, importateur des automobiles Porsche, puis des motos Yamaha.


1965 - Une saison d’anthologie pour Phil Read

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Phil Read (1966)

En 1965, Phil Read gagne le Tourist Trophy 125 et remporte un deuxième titre mondial pour Yamaha en 250 cm³...

Lors de cette saison, Read survole les "débats" de la catégorie 250 de façon impériale. Vainqueur de sept Grands Prix et deux fois deuxième, Read écrase la concurrence, y compris celle de son compagnon d’écurie, le canadien Duff. Redman (Honda) est relégué en troisième position du classement général. Read est champion du monde pour la deuxième fois avec Yamaha.

En 125, histoire de montrer qu’il n’a pas perdu la main, Read gagne le TT. C’est la seule course à laquelle il participe dans cette catégorie. En 125, avec sa performance de l’Isle de Man, Read est classé dixième du championnat et en 350 avec sa seconde place au TT, il est douzième du général.


Quelques modèles importés en France

Le 50 YF-1AK a une alimentation par distributeur rotatif, un cylindre à trois transferts et un graissage séparé "Autolube". Puissance de 5 chevaux. Vitesse 85 km/h.

Le 80 YGS-1 possède aussi un distributeur rotatif, le système "Autolube", mais l’alésage x course est de 47 x 42 mm. Puissance de 8 chevaux. Vitesse 95 km/h.

Système électrique en 12 volts, distributeur rotatif, "Autolube", cylindre à trois transferts, 120 kilos, 11 chevaux à 6 700 tr/min... Pour la 125 YA-6.


1966 - Lhéraud champion de France de vitesse 125 et 250

La compétition est un excellent moyen de promotion pour une marque et Jean-Claude Olivier en est fortement convaincu dès le début de l’aventure Yamaha en France. Sonauto s’engage rapidement dans les épreuves françaises de vitesse. Daniel Lhéraud gagne les titres de champion de France 125 et 250 en 1966.


1966 - Une moto de compétition pour tous

La TD-1B est la première compétition-client vendue par Yamaha.

En 1966 elle fait le bonheur des pilotes privés qui peuvent à son guidon exprimer leur talent et lutter dans les championnats nationaux pour la victoire.

Ci-contre : dessin de la TD-1B, compétiton-client de YAMAHA de 1966.


1966 - L’YDS-3, une sportive reconnue

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YAMAHA YDS-3 (1964)

Le modèle 250 YDS-3 est une version sport. Créée en 1964, elle est distribuée en France par Sonauto en 1966. Reconnu pour ses qualités dynamiques et ses performances élevées, ce modèle doté d’une boîte cinq vitesses offre des accélérations vigoureuses. Poids de 159 kg, bicylindre d’une puissance de 28 chevaux à 8 000 tr/min, système "Autolube"... Un régal !

Le système par graissage séparé "Autolube"

En 1964, Yamaha apporte un plus technologique important qui "change la vie" du motard utilisateur d’une moto propulsée par une motorisation deux temps en inventant le système par graissage séparé "Autolube". Grâce à son réservoir d’huile 2 temps destinée a être mélangée avec l’essence, et sa pompe, qui distribue l’huile en fonction du besoin dans les pipes d’admission, l’opération fastidieuse du mélange de l’essence et de l’huile à x pour cent ou la prise du mélange à une pompe à essence spéciale n’a plus lieu d’être. La "chose" se fait automatiquement avec, comme seule contrainte, de remplir à un kilométrage défini le réservoir d’huile de la moto. Pour l’essence, on se fournit dans toutes les stations existantes. Ce système est une vraie révolution technique qui apporte un réel plus produit.


1967 - YL-1 Twin jet 100 cm³ 100 km/h

Le 100 YL-1 est le premier bicylindre de moins de 125 cm³ de cylindrée. Le moteur, avec ses 9,5 chevaux, propulse les 99 kilos de l’engin à plus de 100 km/h. Il est importé en France en 1967.


Numéro 3 - PDF (1,5 Mo)

Auguste Veuillet

A. Veuillet et G. Olivier (1955)

Affiche des 24 Heures de Paris (1955)

Sonauto (1959)

Sonauto (1969)

Sonauto - PDF (975 ko)

La camionnette YAMAHA (1965)

La camionnette YAMAHA (1965)

Jean-Claude Olivier (1966)

Jean-Claude Olivier (1966)

Fiche des ventes (mai 1966)

YAMAHA YF-1AK (1965)

YAMAHA YGS-1 (1965)

YAMAHA YA-6 (1965)

YAMAHA TD-1B (1965)

Daniel Lhéraud (1966)

Daniel Lhéraud (1966)

Phil Read (1966)

YAMAHA YL-1 (1966)

YAMAHA YL-1 (1966)

Brochure YL-1 (1967) - PDF (750 ko)
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