Revivez 50 ans d'histoire, de passion et de technologie

Tous les mercredis, retrouvez les hommes et les machines qui ont marqué la marque Yamaha depuis sa création en 1955.

Télécharger ce numéro au format pdf Numéro 6 - mercredi 16 mars 2005 Accéder aux autres numéros

Adieu à Big "little Bill"

La firme tchèque Jawa propose à Bill Ivy, l’homme au casque orné d’une feuille de lierre (ivy en anglais), de piloter sa 350 quatre cylindres deux temps. La moto est suffisamment puissante pour rivaliser avec la MV-Agusta de Giacomo Agostini, mais sa fiabilité est incertaine. Ivy termine deuxième à Assen et à Hockenheim derrière Ago. C’est de bon augure.

Malheureusement non. Les casses moteurs sont omniprésentes et, lors d’un nouveau serrage, pendant les essais du Grand Prix d’Allemagne de l’Est au Sachsenring, Bill Ivy est projeté violemment contre le mur qui borde la piste. Il décède de ses blessures quelques heures plus tard.

Ce sont vingt-et-une victoires en GP, plusieurs titres de Champion d’Angleterre et un magnifique titre de Champion du Monde 125 que "Little" William "Bill" Ivy emporte avec lui ce fatal 12 juillet 1969.


Kent Andersson Vice-champion du monde 250 cm³

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Kent Andersson n° 4

Kent Andersson pilote en 1967 une Yamaha 250 TD-1B avec laquelle il remporte le championnat suédois, puis il se lance en 1968 dans le bain des Grands Prix en catégorie 125 (MZ) et 250 (Yamaha) et il obtient, à la première épreuve 250 sur le circuit du Nürburgring, une brillante troisième place.

En 1969, pour le premier Grand Prix 250 de l’année, il termine second derrière Herrero (Ossa) sur le circuit espagnol de Jarama. À Hockenheim, l’épreuve suivante, il gagne son premier Grand Prix. Troisième au Mans, septième à Assen, puis quatrième à Spa et au Sachsenring, Andersson devient un concurrent titrable, surtout après une nouvelle victoire lors du Grand Prix de Finlande, et une deuxième place au GP d’Ulster. Ce qui, ajouté à sa troisième place à Imola, lui donne l’espoir de décrocher le titre. Mais malheureusement, lors de la dernière épreuve en Yougoslavie, il ne termine "que" troisième, alors qu’une victoire lui est nécessaire pour être champion du monde, car seuls les sept meilleurs résultats sont retenus.

Kent Andersson réalise une superbe saison avec sa Yamaha et termine sur la deuxième marche du podium final de la saison 1969. Avec un total de 89 points contre 84 retenus au total, c’est Kel Carruthers (Benelli 4), vainqueur du dernier GP source des « malheurs » de Andersson, qui est champion.


XS1-650 - Première présentation au salon de Tokyo 1969

La vedette du salon de Tokyo, qui se déroule du 24 octobre au 6 novembre 1969, est sans conteste la nouvelle 650 Yamaha. Dernier venu à la grosse cylindrée, parmi les constructeurs japonnais importants, Yamaha propose une splendide motos, dont le choix de motorisation, par un vertical twin quatre temps, peut surprendre à la vue des résultats en compétition avec des deux temps... Sauf si l’on sait que Yamaha maîtrise parfaitement la fabrication d’un quatre temps... Avec par exemple celle du moteur de la Toyota 2000 GT.


YAMAHA 125 AT-1, 180 CS-2 et 250 DT-1

Directement dérivée de la 250 DT-1 le premier trail Yamaha 125 va être vendu en France à 7 exemplaires en 1969 et à 159 exemplaires en 1970. Le moteur développe 11,5 chevaux et possède le fameux graissage "Autolube".

Ci-dessus, prospectus publicitaires Yamaha réalisés en 1969 pour faire la promotion de la 180 CS-2E et CS-2 et de la 250 DT-1. Admirez le "beau" rictus de concentration du pilote sur le prospectus de la DT-1.


Bol d’Or 1969 - Auréal et Olivier sur 250 Yamaha

Pour le renouveau du Bol d’Or, le team Sonauto Yamaha décide d’engager une 250 en visant la victoire dans sa catégorie.

Pilotée par Jean Auréal et Jean-Claude Olivier (photo), la Yamaha pointée quarante-septième à la première heure de course fait un départ prudent, puis réalise une remontée exceptionnelle pour, au terme de la cinquième heure de course, occuper la sixième place du classement général et la première de la catégorie 250 avec 87 tours parcourus. S’ensuit entre la sixième heure et la treizième heure de course une terrible bagarre avec la Kawasaki 250 pilotée par Lacorre et Betemps pour la tête du classement 250. Première de la catégorie à la fin de la treizième heure et huitième du général, la Yamaha va malheureusement rétrograder jusqu’à la dix-huitième place à la vingtième heure, heure de son arrêt définitif au stand.

Préparée au niveau moteur pour être performante, la moto possède une plage d’utilisation réduite (500 tr/min) qui implique une sollicitation importante de la boîte de vitesses pour exploiter son potentiel, et c’est justement cette utilisation intensive qui a engendré une défaillance de la boîte. Avec 301 tours effectués, elle est finalement classée trente-troisième au général.


Jean Auréal gagne sur le circuit Bugatti le Grand Prix de France 125 cm³

C’est au terme d’une course des plus riches en rebondissements que Jean Auréal passe en vainqueur la ligne d’arrivée du Grand Prix de France 125. Problèmes mécaniques pour certains, chutes pour d’autres, font changer le leader à presque chaque tour, et l’arrivée de la pluie au 17e tour de la course n’arrange rien. Auréal, dans le peloton de tête depuis le départ, se joue des conditions météo et remporte pour la première fois de sa carrière un GP où quatre autres Français, Roca, Chaffin, Viura et Crivello, sont classés dans les sept premiers.

Palmarès 1969 Sonauto Yamaha - Auréal


- 1er 350 critérium du Mans (mars)
- 1er 350 Trophée MCF (avril)
- 1er 250 Montlhéry (avril)
- 1er 250 Bourg-en-Bresse (mai)
- 1er 350 Bourg-en-Bresse (mai)
- 1er 250 Montlhéry (mai)
- 1er 125 Annemasse (juin)
- 1er 250 Magny-Cours (juin)
- 1er 125 Montlhéry (septembre)
- 1er 350/500 Montlhéry (sept.)
- 1er 125 Montlhéry (octobre)
- 1er 250 Montlhéry (octobre)
- 1er 350/500 Montlhéry (octobre)
- 2e 250 Annemasse (juin)
- 1er 250 Mettet (avril)
- 1er 125 GP de France (mai)
- 8e 250 GP de France (mai)
- 5e 250 GP de Belgique (juillet)


YAMAHA 250 TD2 et 350 TR2

Les TD2 et TR2 Yamaha sont des motos compétition-clients 350 et 250 référence de cette fin de décennie. La 250, d’un alésage/course de 56 mm x 50 mm, délivre une puissance de 44 chevaux à 10 000 tr/min et la 350, alésage 61 mm et course 59,6 mm est annoncée pour 54 chevaux à 9 500 tr/min.

Pour reconnaître une 350 TR2 d’une 250 TD2, pas besoin de démonter le haut moteur pour vérifier la cylindrée ; il suffit de regarder de quel côté est la transmission finale. La chaîne est à droite sur la TD2 et à gauche sur la TR2.


Numéro 6 - PDF (891 ko)

Bill Ivy (1968)

Kent Andersson (1969)

YAMAHA 650 XS-1 (1969)

YAMAHA 650 XS-1 (1969)

YAMAHA 650 XS-1 (1969)

YAMAHA 125 AT-1 (1969)

YAMAHA 180 CS-2E (1969)

YAMAHA 180 CS-2 (1969) - PDF (2,3 Mo)

YAMAHA 250 DT-1 (1969)

YAMAHA 250 DT-1 (1969) - PDF (1,4 Mo)

Bol d’Or (1969)

Bol d’Or (1969)

Jean-Claude Olivier (1969)

Jean-Claude Olivier (1969)

Jean Auréal (1969)

Jean Auréal (1969)

Bernard Fargues (1969)

YAMAHA 250 TD-2 (1969)

YAMAHA 350 TR-2 (1969)
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